1984

2 Dystopie | Science-fiction 2 Comments

Synopsis

De tous les carrefours importants, le visage à la moustache noire vous fixait du regard. Il y en avait un sur le mur d’en face.

BIG BROTHER VOUS REGARDE, répétait la légende, tandis que le regard des yeux noirs pénétrait les yeux de WINSTON… Au loin, un hélicoptère glissa entre les toits, plana un moment, telle une mouche bleue, puis repartit comme une flèche, dans un vol courbe. C’était une patrouille qui venait mettre le nez aux fenêtres des gens.

Mais les patrouilles n’avaient pas d’importance.
Seule comptait la Police de la Pensée.

identité-1984

Mon avis

 

On m’a présenté 1984 comme un grand classique que je me devais de lire. Etant une adepte de la dystopie depuis quelques temps je l’ai de suite ajouté à ma PAL, car il était déjà sur la bibliothèque de mon mari et dans sa liseuse. L’occasion de le lire se présente donc une première fois lors d’un mini challenge Science-fiction. Puis lors du livra’deux où ma gentille binôme m’a sélectionné ce roman. Ni une ni deux, je me lance.

big-brother-is-watching-you_thumbnailCommençons par le positif: L’idée de ce monde est parfaitement construite. Et l’auteur par ces mots arrive réellement à nous transporter. On a froid dans le dos en imaginant que cela puisse réellement arriver. Le peuple vit un véritable lavement de cerveaux chaque jour qu’ils vivent. Tout les écrits sont réédités en fonction des adaptations que le grand BIG BROTHER décide. Car lui seul décide de la véracité des choses. Jusqu’à la langue nouvelle inventée par le parti, le Novlangue. Le monde est régi par la police de la pensée car penser contre le parti est passible de mort. Mort? Non, plutôt de la pulvérisation pure de votre personnage, y compris de la mémoire des gens. Si le parti décide que vous n’avez pas existé, le peuple y croira. Tout document portant votre nom sera effacé, réécrit. C’est le travail de Winston de réécrire et de réinventer l’histoire.

Le monde vit sous la surveillance perpétuelle du parti via les télécrans et les micros, mais aussi grâce aux lavement de cervelle. Ce qui m’a perturbé c’est de voir les propres enfants dénoncer les parents ou grand parents. Cela montre l’intensité de la prise du parti sur la population. Et ça on l’a bien compris.


Point négatif: Et bien un peu tout le reste. Autant le début était captivant par la découverte du monde que s’est créé l’auteur. Autant au bout de la moitié de la lecture on a toujours pas avancé. On en devient les mêmes légumes que Winston. Le livre est en trois parties. Sur ma liseuse le roman fait 310 pages, la première partie fait le tiers du roman soit 106 pages exactement de découverte du monde de l’Oceania.

Pour ceux qui ont tenu jusqu’à la deuxième partie. vous découvrirez Julia. Là, je me dis qu’enfin ça va bouger. Au début je trouve l’aventure du nouveau couple très palpitant. Julia est plus jeune et plus fraîche, mais elle va vite me décevoir. Après encore un tiers du livre à vivre leur rendez-vous amoureux interdit, elle va s’avérer finalement ennuyeuse, plate et sans aucune envie de s’impliquer dans la rébellion qui va enfin intervenir dans le récit plus de la moitié de celui-ci passé.

La dernière partie est donc la plus active, la plus surprenante, pleine de rebondissements. Je me dis que finalement j’ai bien fait de tenir jusque là. Et je pense à ceux qui ont peut-être lâché en route. Pour ma part, heureusement que l’auteur écrit bien car je peux lâcher un livre qui ne me tient pas. Et ne comptez pas sur moi pour dire la fin. c’est une chose que l’on mérite de lire après avoir tout lu avant. :p

Notemouse-girl-emoticon-41

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J’ai lu ce livre dans le cadre de deux challenges:

Baby-challenge livraddict science-fiction et livra’deux

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  1. je comprends qu’il faille le lire car l’univers dépeint par l’auteur est vraiment bien travaillé mais en dehors de ça je n’ai pas été particulièrement emballée.. je trouve qu’il manque quelque chose

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